4 octobre: Journée mondiale des animaux

Publié le par Elisa

La Belgique compte près de 1 500 000 chiens et 1 700 000 chats, auxquels s'ajoutent les nouveaus animaux de compagnie (NAC) comme le lézard ou le furet.  Sans oublier les animaux qui ne sont pas enregistrés... Pourquoi cet engouement pour l'animal?


Fidélité. La relation avec un animal de compagnie est moins conflictuelle qu'avec un être humain. L'animal n'a pas d'humeur variable. Il ne pose pas de questions, ni de conditions. Il ne ment pas et ne triche pas. Il y a une certitude et une fidélité dans la qualité de la relation avec l'animal. Alors que les relations entre humains n'arrêtent pas de se faire et de se défaire, l'animal est un ami à vie qui ne déçoit pas... C'est pourquoi un propriétaire peut être si affecté par la mort de son chien, parfois plus que par celle d'un proche: "tu n'as pas pleuré ainsi quand on a perdu ma mère."

Gratuité. Dans notre monde de compétition où tout doit être sous contrôle, le stress et le manque de spontanéité croissants pèsent sur nos vies. Aussi est-il relaxant de pouvoir caresser et jouer avec son animal: c'est un retour à la simplicité et au naturel.

Santé. Une étude canadienne récente a montré qu'il y a moins d'accidents cardio-vasculaires chez les propriétaires de chiens: caresser son animal apaise et donc réduit la fréquence cardiaque. De plus, sortir son chien impose tous les jours de longues marches qui sont des alternatives intéressantes à l'ordinateur ou à la télévision du soir. Enfin, même si le risque de contagion n'est pas nul, vivre avec un animal renforce en général l'e système immunitaire de l'homme: un organisme exposé à des risques développe une meilleure résistance qu'un autre enfermé dans une bulle  asceptisée. Bref, l'animal contribue à la santé et à la qualité de vie de son propriétaire. Pensons aussi aux chiens d'aveugles ou aux chevaux précieux auprès des personnes handicapées ou autistes.

Économie. Dans notre société de consommation, les animaux de compagnie représentent un marché non négligeable. Silencieusement, ils assurent le pain quotidien à de nombreuses familles. Pensons aux vétérinaires, aux chercheurs et professeurs, aux personnes qui fabriquent leur alimentation, à celles qui la distribuent ou qui la vendent, aux toiletteurs ou aux dresseurs, etc.

Nature perdue. La relation avec l'animal rapproche aussi de la nature qui disparaît au galop avec l'inflation démographique. Depuis toujours, l'homme a vécu dans la nature. Mais voilà quelques générations qu'il entreprend de s'en séparer, ce qui ne se fait pas sans mal...

Puisse ce 4 octobre, date de la mort de Saint François d'Assise mais aussi Journée mondiale des animaux, nous rappeller que l'homme est fait pour vivre dans la création que Dieu lui a donnée et même confiée, plutôt que de s'en extirper comme un cadeau qu'il refuserait par orgueil.
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